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Une grosse étape de franchie ce samedi ! Le toit côté rue est fini !
Cognac et Petit Poney ont achevé de couvrir et ont démonté l’échafaudage côté rue (pour lequel nous avions dépassé la limite de pose depuis... 4 mois). Et puis, ils l'ont remonté dans le jardin, au pignon.

C'est le plus haut qui ait été monté chez nous, mais c'est pour être bien confortable pour faire la rive du toit. On ne pourra pas faire rentrer de véhicules pendant ce laps de temps, qu'on espère assez court (3 jours de boulot).

Pendant la semaine, avec Wallbreaker, nous avons fini le bardage de la pompe à chaleur et nous avons passé la première couche d'impression dans la chambre.

On voit très bien les défauts du plâtre maintenant, donc je vais pouvoir repasser une couche et re poncer, une perspective qui ne m'enchante pas du tout... Mais la chambre avance bien !

Petit cours de gouttières

 Alors voilà, la j'peux en parler parce que c'est comme qui dirait mon métier.
Les gouttières en zinc se fabriquent généralement en morceaux de 4 m. Ayant une gouttière beaucoup plus grande que cela, il faut donc souder les morceaux les uns aux autres avec un apport d’étain. De plus, au delà de 11 m ou lors de la présence de "retour d'angle"( tout simplement un angle dans la gouttière) un joint de dilatation est fortement recommandé car les différences de température peuvent dilater et rétracter le zinc, se qui provoque des cassures au niveau des jonctions.

Voici donc les étapes à suivre (grosso modo. Oui c'est sur, c'est pas en lisant cette article que vous y arriverez de suite. Il m'a fallu pas mal d'années pour en arriver là et ceux qui trouveraient quelque chose à redire bha merci de ne pas m'en faire profiter et Toc...)

Donc tout d'abord, comme nous le montre le charmant jeune homme de la photo, on applique à l'aide d'un pinceau un produit à base d'acide chlorhydrique, ayant pour but de décaper le zinc afin que la soudure accroche.

 On peut voir de plus près le joint de dilatation qui n'est autre qu'une lame de caoutchouc sertie entre de lames de zinc. On a donc pratiqué de part et d'autre du joint une soudure dite lisse (pour les p'tits malins qui feraient remarquer qu'elle n'est pas tout à fait lisse, je précise que c'est son nom générique), que nous avons ensuite largement nettoyée à l'eau. Sans cela l'acide pourrait continuer à attaquer le zinc (c'est pas Alien mais quand même.)

Il faut ensuite remettre de l’étain afin de consolider la soudure avec des cotes. Ce sont ces petits bourrelets d’étain qui sont censés être de la même taille (relativement). Bien rincer à l'eau bien sur comme expliqué plus haut (fallait suivre). Et voilà une gouttière partie pour des décennies (j'espère...)  

On y voit plus clair!

   Samedi, et par un splendide soleil, nous avons pu poser le deuxième velux côté rue.

Au programme (bha oui ça s'fait pas tout seul):

Löm Creux a ouvert la sous-toiture et fait le chevêtre en chevron pendant que Verveine et moi nous lancions et posions des tuiles au plus près de celui-ci.

Puis, après avoir ôté le carreau, nous avons installés le cadre en bois et l'avons vissé au chevêtre.

Enfin, nous avons raccordés les tuiles de chaque côtés après lui avoir remis son léger carreau (environ 55 kg autant vous dire que, même à trois, on en a légèrement ch...)

 
Ce velux étant largement plus grand que le précédent (114/118  contre 55/78) il apporte beaucoup de lumière à la future bibliothèque. (Oui ça fait plus classe de dire bibliothèque que salle de bar, jeux, beuveries et débauche, mais j'vous assure y'aura des livres.... probablement.)

Et voilà!!!! Plus que quelques tuiles et le côté rue sera achevé...
 

Deux jours avec Papa Verveine

Le premier jour, j'ai fini les bandes de la chambre pendant que Papa Verveine décapait et traitait la fenêtre de la chambre. Cette fenêtre fait partie des quelques unes que nous avons conservées puisqu'elle avait un double vitrage. Son état nécessitait quand même un rafraîchissement, et j'avoue que je suis contente d'avoir été convaincue de cette nécessité.

Là, c'est après décapage + ponçage + protection.

Le deuxième jour, nous avons avancé les rails dans la bibliothèque. Un mur fini ! 

Beaucoup d’interrogations sur la façon de poser les rails autour d'un velux, mais chaque chose en son temps.

Nous avons aussi passé la totalité des gaines de VMC qui pouvaient l'être. Il manque la cuisine, la buanderie et la salle de bain du rez de chaussée, mais pour pouvoir les passer, il faut que les plafonds de ces pièces soient écroulés et, pour le moment, nous vivons dedans. Si vous avez bien suivi, notre chambre / salon sera la cuisine et notre entrée / cuisine sera l'entrée et la buanderie.

Du coup, on a des gros serpents métalliques un peu partout.

Et enfin, Papa Verveine ayant rapporté sa tondeuse, il a passé un gros moment à couper l'herbe déjà bien haute. C'est vraiment top de pouvoir découvrir la physionomie du jardin, que nous n'avions pas encore vu avec une herbe si rase. Quand nous sommes arrivés, il y avait un champs avec des plantes d'au moins 1m de haut, et nous avions juste passé la débroussailleuse (avec l'aide de Petit Poney).

Oui, c'est un jardin de chantier. Vous pourrez y voir : une gaine électrique enterrée, un gros tas de silex, l'ancien ballon d'eau chaude (barbeuc), des sacs de gravats, une casse avec des ardoises, un ancien WC, un tas de liteaux (pour le barbeuc) et un bout de bétonnière.

Mon gentil Papa m'a quand même mis la pression pour l'état du jardin, consterné qu'il était par l'invasion des orties, du lierre ; par la présence de gros cailloux de silex partout, l'absence de taille et d'organisation de l'ensemble. Du coup, si vous êtes motivés par un peu de jardinage... faites vous connaître !

Réaliser un bardage à pas cher

Pour réaliser ce bardage, il vous faut :

- un pied de biche et un marteau

- une viseuse et des vis à bois

- des palettes

- un tasseau

Dans un premier temps, démonter la totalité de vos palettes avec le pied de biche et le marteau. Enlever les clous ou, lorsque c'est impossible, aplatissez les au maximum. C'est un travail qui prend du temps et de l'énergie. Coupez ensuite les lattes de bois de la bonne largeur.

Ensuite, en bas de vos montants, fixez un tasseau de la même largeur que le reste. Ce tasseau permettra aux lattes de bois d'être inclinées. Pour perfectionner l'ensemble, vous pouvez réaliser une rainure dans ce tasseau pour former la goutte d'eau (ce que je n'ai pas fait).

Fixez ensuite les lattes de bois en commençant par le bas. Faites une petite marque au crayon à 2cm du haut de chaque lame de bois, de chaque côté. Vissez entre cette marque et le haut de votre latte ; puis posez la suivante afin que le bas de la seconde lame correspondent à la marque de la première. Ainsi, vous cachez les vis qui permettent la fixation et vous empêchez l'eau de venir les corroder.

Continuez jusqu'en haut. Je vous conseille aussi de pré-visser vos lattes de bois par terre avant de les mettre en place. Vous pourrez plus facilement tenir le morceau de bois en position si vous n'avez pas de vis à maintenir également.

Un samedi sur le toit

Ce samedi, nous étions tous les deux sur le toit. Cognac a achevé de souder la gouttière côté rue pendant que je posais l'égout ventilé jusqu'à l'angle de la maison (vous savez ce sont ces petites baguettes noires en plastique qui coûtent un oeil...).

Pendant nos petites pauses, on pouvait admirer notre travail précédent, qui nous donnait le coeur à l'ouvrage. On a achevé de latter le côté rue, chacun d'un côté d'une latte avec son pistolet à clous, pour enchaîner l'ensemble... Ça va très vite à deux, du coup, même si je suis un peu plus lente qu'un pro, étant donné le poids de l'outil.

 Ensuite, pour changer, on a déplacé de la tuile. Il y a environ 70 tuiles au mètre carré, ce qui vous donne une idée du nombre de tuiles à transporter à chaque fois ; à rapprocher ou à éloigner en fonction de l'avancement de la couverture. Et puis, pendant que Cognac faisait les tuiles d'égout, j'ai couvert entre la tuile à douille et la cheminée.
Les tuiles d’égout sont doublées et surtout elles sont coupées pour être à la bonne dimension. Donc Cognac les coupait à la disqueuse avant de pratiquer une entaille interne (toujours à la disqueuse) pour pouvoir les viser dans la dernière latte. Ce que je ne suis pas du tout capable de faire !

Et voilà le travail à la fin de la journée ! On a fait plus que prévu, ce qui est vraiment bien. Il y avait un beau soleil, c'était jour de Carnaval et les gens venaient discuter avec nous ; mais à la fin de la journée, nous n'en pouvions plus.

Je ne sais pas si vous allez bien voir, mais entre le mur et la toiture, il y a plein de nids de moineaux ! Ces oiseaux vivent en colonie et nous avons au moins 6 ou 7 nids sur l'ensemble de la maison.

Sécurisation électrique

Le week-end a été court, mais bien rempli. 

Petit Poney a passé une partie de l'électricité de la chambre : les premières prises de la maison qui fonctionnent et qui sont sécurisées !!

J'ai avancé le placo de la chambre : encadrement de la fenêtre. J'ai hâte que ce soit fini maintenant, mais il reste encore un peu de placo, les bandes et surtout... le ponçage.

Pendant ce temps, Cognac posait les crochets de gouttière.

Je n'ai pas beaucoup avancé la semaine dernière, ni ce début de semaine, car je bosse pour ma future agence d'architecture... ce que je privilégie pour le moment !